Marathon international de Tiout : Une vitrine pour le tourisme et la culture
Au-delà de l’aspect sportif qui a caractérisé le Marathon international de Tiout et qui a été d’un niveau hautement appréciable, il y a d’autres facettes qui ont donné à cet évènement une dimension culturelle et touristique.
Tout d’abord, la forme d’organisation bien étudiée par les concepteurs de cette manifestation permettait aux participants de courir le matin et d’avoir les après-midi libres pour profiter d’un espace temporel afin de le combler par la découverte du décor touristique ainsi que pour faire connaissance avec l’aspect culturel de la région. Ainsi, la présence de Tidjani Serpos, sous-directeur général de l’Unesco et de celle de Kenneth Jonhson, président du comité Europe-Afrique, de la même instance, n’étaient pas fortuites lors de ce Marathon international de Tiout.
En effet, c’était l’occasion pour faire découvrir à ces deux sommités mondiales de la culture les trésors en matière de civilisations anciennes que recèle cette localité du sud-ouest de notre pays. La prise en charge de la restauration du ksar, vieux de neuf siècles, ou celle des gravures rupestres ravagées par l’espèce humaine en mal de destruction, a bien été notée par les deux visiteurs de marque. La région de Tiout est un véritable musée à ciel ouvert. Sa forêt pétrifiée, vieille de centaines de millions d’années, ou la zone humide de Aïn Ouarka, représentant un espace planté dans un décor d’escarpements grandioses, aux couleurs étonnantes, a fait l’étonnement de tous les participants qui venaient de découvrir Tiout pour la première fois.
Le Marathon international a joué dans ce cas le moteur de recherche dans le patrimoine touristique algérien. Les soirées qui étaient animées par des troupes folkloriques ont retrempé les participants dans la culture du terroir. La fête a fait sortir les costumes et habits de la souche séculaire, et les instruments de musique antiques ont fait leur apparition. Quant aux chants ruraux, ils faisaient revenir les esprits aux origines. Ce retour aux sources est le fruit de cette manifestation sportive qui a revêtu les accoutrements de la culture. La population de Tiout a voulu montrer ses richesses culturelles.
Le décor planté de kheimas, montées pour la circonstance, plaçait les participants au marathon dans un environnement pastoral avec toute sa panoplie en matière de produits culinaires, ses objets d’art traditionnel et son rituel de thé. En somme, cette rencontre qui se voulait sportive s’est métamorphosée en une scène ou se mêlaient le tourisme, la culture, les retrouvailles et les échanges. Le Marathon international de Tiout a dévoilé les richesses touristiques et culturelles de toute une région qui demeure presque inconnue.
Par C. B.
Au-delà de l’aspect sportif qui a caractérisé le Marathon international de Tiout et qui a été d’un niveau hautement appréciable, il y a d’autres facettes qui ont donné à cet évènement une dimension culturelle et touristique.
Tout d’abord, la forme d’organisation bien étudiée par les concepteurs de cette manifestation permettait aux participants de courir le matin et d’avoir les après-midi libres pour profiter d’un espace temporel afin de le combler par la découverte du décor touristique ainsi que pour faire connaissance avec l’aspect culturel de la région. Ainsi, la présence de Tidjani Serpos, sous-directeur général de l’Unesco et de celle de Kenneth Jonhson, président du comité Europe-Afrique, de la même instance, n’étaient pas fortuites lors de ce Marathon international de Tiout.
En effet, c’était l’occasion pour faire découvrir à ces deux sommités mondiales de la culture les trésors en matière de civilisations anciennes que recèle cette localité du sud-ouest de notre pays. La prise en charge de la restauration du ksar, vieux de neuf siècles, ou celle des gravures rupestres ravagées par l’espèce humaine en mal de destruction, a bien été notée par les deux visiteurs de marque. La région de Tiout est un véritable musée à ciel ouvert. Sa forêt pétrifiée, vieille de centaines de millions d’années, ou la zone humide de Aïn Ouarka, représentant un espace planté dans un décor d’escarpements grandioses, aux couleurs étonnantes, a fait l’étonnement de tous les participants qui venaient de découvrir Tiout pour la première fois.
Le Marathon international a joué dans ce cas le moteur de recherche dans le patrimoine touristique algérien. Les soirées qui étaient animées par des troupes folkloriques ont retrempé les participants dans la culture du terroir. La fête a fait sortir les costumes et habits de la souche séculaire, et les instruments de musique antiques ont fait leur apparition. Quant aux chants ruraux, ils faisaient revenir les esprits aux origines. Ce retour aux sources est le fruit de cette manifestation sportive qui a revêtu les accoutrements de la culture. La population de Tiout a voulu montrer ses richesses culturelles.
Le décor planté de kheimas, montées pour la circonstance, plaçait les participants au marathon dans un environnement pastoral avec toute sa panoplie en matière de produits culinaires, ses objets d’art traditionnel et son rituel de thé. En somme, cette rencontre qui se voulait sportive s’est métamorphosée en une scène ou se mêlaient le tourisme, la culture, les retrouvailles et les échanges. Le Marathon international de Tiout a dévoilé les richesses touristiques et culturelles de toute une région qui demeure presque inconnue.
Par C. B.
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